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La Menstruation




Les trois sangs chez la femme

Le sang qui coule habituellement du vagin de la femme est divisé en trois sortes : le sang des menstrues (les règles), le sang des lochies (après l’accouchement) et le sang des pseudo- règles.
Ceci étant, nous allons étudier ce sujet dans trois chapitres, comme suit :
- Les menstrues.
- les lochies.
- les pseudo-règles.

Les menstrues

Les menstrues sont l’écoulement périodique du sang qui survient chez la plupart des femmes de manière régulière et en des jours déterminés.

Il s’agit souvent de sang rouge noirâtre, qui coule avec abondance, une certaine chaleur et brûlure.

A- Les conditions des menstrues :

Afin que le saignement soit considéré comme menstrues, certaines conditions doivent être présentent :

1- La puberté :

Il faut que la fille ait déjà atteint l’âge de la puberté. L’âge de la puberté pour la fille est lorsqu’elle a ses règles pour la première fois, sinon lorsqu’elle atteint l’âge de treize ans lunaires qui est égale à environ douze ans, sept mois et vingt deux jours. En conséquence, l’écoulement de sang chez la jeune fille avant qu’elle n’atteigne l’âge de la puberté n’est pas considéré comme sang des menstrues.

2- Ne pas atteindre soixante ans :

Il faut que la femme n’ait pas atteint encore soixante ans lunaires qui est égale à environ cinquante huit ans et deux mois. En conséquence, l’écoulement de sang chez la femme après qu’elle ait atteint l’âge de soixante ans n’est pas considérer comme sang de menstrues, même si ce sang avait les caractéristiques du sang des menstrues.

3- L’écoulement de sang :

Il faut que le sang coule du vagin vers l’extérieur, afin que la femme se considère en état de menstruation. La femme se considèrera toujours pure, elle priera, elle jeûnera… tant que l’écoulement de sang est toujours à l’intérieur du vagin et n’est pas apparent à l’extérieur et ceci de manière naturelle.

En revanche, à la fin des règles, il est indispensable que le sang cesse même à l’intérieure, Donc, la femme devra se considérer toujours en état de menstrues jusqu’à ce que le sang cesse totalement et devienne propre.

4- La date des menstrues :

Il faut que l’écoulement de sang s’accorde avec ;

la date des menstrues de la femme qui a une date invariable pour ses menstrues. Ce sang est considéré comme étant des menstrues même s’il n’a pas les caractéristiques du sang de menstrues, comme par exemple un sang jaunâtre. Ou s’accorde avec ;

les caractéristiques du sang des menstrues (rouge noirâtre, qui coule avec abondance, chaleur et brûlure) pour la femme qui n’a pas de date déterminée pour ses menstrues, qui sont toujours irrégulières et perturbées. comme nous l’expliquerons plus loin.

5- La durée de l’écoulement :

Pour que l’écoulement de sang soit considéré comme étant des menstrues, deux termes sont requis :

a- Le début : Il faut que l’écoulement de sang dure au moins trois jours successifs, Cependant, il n’est pas obligatoire que les trois jours soient ininterrompus, donc si le sang s’écoule pendant trois jours mais est interrompu chaque jour quelques heures, alors ces trois jours seront considérés comme successifs et la femme devra se considérer en état de menstrues.

En revanche, un écoulement de moins de trois jours n’est pas considéré comme étant des menstrues.

Si l’écoulement de sang rempli toutes les conditions requises pour être sang de menstrues, alors, la femme devra se considérer en état de menstrues dès qu’elle verra l’écoulement de sang, mais s’il arrête avant d’achever les trois jours, elle devra rattraper les prières qu’elle aura manquées lors de ces deux jours, car dans ce cas elle n’était pas en état de menstruation, en raison des trois jours minimum exigé pour que cet état soit établi.

Comment compter les trois jours ? Il s’agit de trois journées et de deux nuits. Donc, si la femme a le sang au moment de l’aube «le Lundi, par exemple», ou avant dans la nuit, les trois jours se complèteront au moment du couche du soleil (Maghreb) du troisième jour (le mercredi, par exemple). Mais, si elle a le sang après l’aube ou dans la journée (à 10h00 le Lundi, par exemple) les trois jours se complèteront le quatrième jour à la même heure (à 10h00 le jeudi).

b- La fin : Il faut que l’écoulement de sang ne dépasse pas dix jours, sinon, la femme devra considérer les jours de ses menstrues habituels de (sept jours, par exemple) comme étant ses menstrues et le reste comme étant des pseudo-règles, comme nous le verrons plus tard.

Comment compter les dix jours ? Il s’agit de dix journées et de neuf nuits. Donc, si la femme a le sang au moment de l’aube «le Lundi, par exemple» ou avant dans la nuit, les dix jours se complèteront au moment du crépuscule (Maghreb) du dixième jour (le mercredi de la semaine d’après). Mais, si elle a le sang après l’aube ou dans la journée (à 10h00 le Lundi, par exemple) les dix jours se complèteront le onzième jour à la même heure (à 10h00 le jeudi de la semaine d’après). En conséquence, si le sang continue après le crépuscule (Maghreb) du dixième jour, dans la nuit - dans le premier cas - ou après l’heure précise de (10h00 dans l’exemple) le onzième jour - dans le deuxième cas - la femme considèrera, dans les deux cas, que l’écoulement a dépassé les dix jours.

6- L’intervalle entre deux menstrues :

Il faut que l’intervalle entre deux menstrues soit au moins de dix jours. Donc, si la femme a un saignement après neuf jours - par exemple - de la fin de ses menstrues précédentes, ce saignement ne pourra être considérer comme menstrues même s’il a les caractéristiques de celles-ci, et devra le considérer comme étant des pseudos-règles. Toutefois, si l’intervalle des dix jours est complété, dans ce cas, il est possible que ce saignement soit des règles s’il remplit les autres conditions.

7- L’origine du sang :

Il faut que l’écoulement du sang ne soit pas causé par une blessure, une infection, une opération vaginale, des pilules contraceptives ou toute autre raison de santé ou encore qu’il soit la conséquence de la défloration (rupture de l’hymen).

B- Les cas de doute :

1- Après la défloration, la femme perd habituellement un peu de sang mais si le saignement continue et doute qu’il soit la conséquence de la défloration ou du sang des menstrues, alors elle devra vérifier en y pénétrant un coton, qu’elle devra laisser à l’intérieur, et cela, un moment puis le ressortir doucement. Donc, si le coton sort encercler de sang, il sera considéré comme sang de défloration mais s’il sort baigner de sang, il sera considéré comme sang de menstrues. Cependant, si cette opération n’est pas possible, deux cas se présentent :

• si ce saignement coïncide avec la date de ses menstrues habituelles, elle considèrera ce saignement comme sang de menstrues.

• En revanche, si ce saignement ne coïncide pas avec sa date de ses menstrues habituelles, si elle n’a pas de date régulière pour ses menstrues ou si elle ignore la date de ses menstrues, alors, elle considèrera ces saignements - dans ces trois cas - comme sang de défloration.

Cependant, si la femme accomplit sa prière sans avoir vérifié, en considérant que ce saignement est le résultat de la défloration, sa prière sera jugé valide si elle découvre que ce saignement était effectivement causé par la défloration.

2- Si la femme a une blessure ou une tumeur qui saigne à l’intérieur du vagin ou doute sur ce saignement. Est-il causé par cette tumeur ou cette blessure ? Ou s’agit-il de sang de menstrues ? Dans ce cas, elle considèrera, qu’il s’agit du sang de la tumeur ou de la blessure sans avoir besoin de le vérifier.

3- Si la femme trouve sur ses vêtements ou sur son corps une trace de couleur rouge et doute si celle-ci est du sang ou autre chose de rouge, elle considèrera, alors, qu’il s’agit d’un rouge qui a une source différente du sang. Et si elle est sûre qu’il s’agit de sang mais doute qu’il provienne du vagin, alors, elle considèrera qu’il provient d’un autre organe et en conséquence, qu’il ne s’agit pas de sang de menstrues, et cela sans avoir besoin - dans le deux cas - de le vérifier.

C- Les actes illicites et invalides pour celle qui a ses menstrues :

1- Les actes d’adoration :

a- Il est illicite à la femme ayant ses menstrues d’accomplir les prières obligatoires et surérogatoires, les jeûnes obligatoires et recommandés, le Tawaf pour le pèlerinage et pour la umra. Et si la femme accomplie ces actes d’adorations, délibérément ou par omission ou bien par ignorance, ils seront jugés invalides.

Cependant, les menstrues n’empêchent pas que la femme fasse le «Tawaf indépendant recommandé» ni les autres actes obligatoires et recommandé du pèlerinage et de la ‘Umra. Néanmoins, il est illicite que celle qui a ses menstrues, pénètre dans la Mosquée sacrée avant qu’elle ne soit pure et fasse son Bain rituel.

b- Il est illicite à la femme ayant ses menstrues de toucher avec sa main (ou une autre partie de son corps) l’écriture du Saint Coran, qu’elle soit transcrite dans le Saint Livre ou dans un autre livre. Il est aussi illicite de toucher l’articule intensive et les accents qui accompagnent les mots Coraniques.

c- Il est, par précaution recommandée, que la femme ayant ses menstrues ne récite pas les quatre Versets qui exigent la prosternation, qui sont : (a) Verset 15 : Sourate 32 (La prosternation). (b) Verset 37 : Sourate 41 (Les verset détaillés, Fussilat). (c) Verset 62 : Sourate 53 (L’étoile). (d) Verset 19 : Sourate 96 (L’adhérence, Al-‘Alaq). Cette question est la même pour la personne qui est en état de Janaba. Et pour plus de détails, consultez le chapitre de «La prosternation».

d- Il est illicite à la femme ayant ses menstrues d’entrer dans les mosquées et d’y rester même quelques secondes, notamment dans la Mosquée sacrée à la Mecque et dans la Mosquée du Prophète (saw) à Médine.

Il est à noter que, ces jugements sont communs pour trois états : «celui qui est en état de Janaba», «la femme qui a ses menstrues» et «la femme en état de lochies, par précaution obligatoire,», vous retrouverez ces jugements en détails dans les chapitres intitulés «le Bain rituel : Les actes qui exigent le Bain rituel». «La Janaba : Les actes illicites».

e- Il est recommandé à la femme ayant ses menstrues, à l’heure de chaque prière, d'effectuer l’Ablution, s’asseoir dans un lieu pur et faire des invocations, réciter le Saint Coran, faire des louanges et notamment les quatre louanges : «Subhan-al-llah Wal-hamd-ou lil-lah Wala ilaha illal-llah Wallatou Abar.» «Gloire à Dieu et louange à Dieu et il n’y a de divinité qu’à Dieu et Dieu est le plus grand.»

2- L’acte charnel :

Il est illicite pour la femme et son époux d’avoir une relation charnelle durant l’écoulement du sang des menstrues, de la première goutte à la fin totale des saignements et ce jusqu’à ce qu’elle devienne complètement propre. Cependant, les caresses et tout autre acte «de jeux sexuels» sauf la pénétration est toujours licite.

a- La moindre pénétration est interdite, ne serait ce qu’avec une petite partie du gland.

b- Après les menstrues, dès que l’écoulement de sang s’arrête et que la femme devienne propre, il est licite d’avoir un acte charnel même avant que la femme ne fasse son Bain rituel.

Cependant, si les époux ont un rapport sexuel avant la fin des menstrues, malgré l’interdiction, ils commettront un péché, sauf si la femme le fait sous la contrainte de son époux. Il est recommandé - dans ce cas- pour l’homme de se racheter en payant l’équivalant de trois sixième de grammes d’or (3,6g) si la pénétration a eu lieu au début des menstrues, la moitié de cette somme (1,8g) à la moitié des menstrues et un quart de cette somme (0,9g) à la fin des menstrues. La femme ne payera rien même si elle l’avait fait volontairement. Mais, si les époux découvrent après la pénétration que les menstrues ne sont pas encore finies, alors, dans ce cas, ils n’auront pas commis pas de péché et il n’y aura rien à payer en guise de rachat.

3- Le divorce :

La pureté des menstrues, est une condition requise afin que le divorce soit valide. Cependant, (1) si le mariage n’a pas été encore consommé, (2) si la femme a été enceinte ou (3) si le mari a été incapable de connaître l’état de son épouse, si celle-ci a actuellement ses menstrues ou non, alors, dans ces trois cas, cette condition n’est plus requise, et le divorce sera jugé valide même s’il est prononcé alors que l’épouse a ses menstrues.

D- Les différents types de menstrues :

L’écoulement de sang varie entre les différents types de menstrues, nous allons alors, aborder chaque cas et ses jugements, dans les points suivants :

1- Les menstrues régulières :

La majorité des femmes ont des cycles menstruels réguliers, tant au niveau de la date, que du nombre de jours. Donc, lorsque l’écoulement de sang débute chaque mois à la même date, en moyenne, tous les vingt-huit jours, alors, la femme considèrera que ses menstrues sont régulières.

Articles concernant les menstrues régulières :

a- La femme considère ses menstrues régulières lorsque l’écoulement de sang se répète à la même date pendant deux cycles ou plus. Cependant, si la date de ses menstrues change ou s’en trouve perturbée lors d’un seul cycle puis redevienne régulière. Alors, elle considèrera ses règles comme étant toujours régulières. En revanche, si le changement se répète durant deux cycles ou plus, deux cas se présentent :

- Si ses menstrues se présentent à une nouvelle date, alors elle les considèrera comme étant toujours régulières mais à une autre date.

- Sinon, si elles ne se présentent pas une date précise, alors la femme considèrera que ses menstrues sont devenues irrégulières et perturbées.

b- L’écoulement du sang des menstrues peuvent durer trois, quatre…jusqu’à dix jours, mais la plupart des menstrues durent cinq ou sept jours. Mais les menstrues ne peuvent pas durer moins de trois jours ou plus de dix jours, comme nous l’avons indiqué plus haut.

c- Si la date des menstrues est en avance d’un ou deux jours, cela n’aura aucune incidence sur le fait qu’elle ait ses menstrues de manière régulières.

d- Si l’écoulement de sang dépasse les jours des menstrues habituels, par exemple si les menstrues de la femme durent sept jours mais l’écoulement de sang de ce mois-ci a duré jusqu'au neuvième, dixième, onzième, douzième jours ou même plus, alors deux cas se présentent :

- Lorsque l’écoulement de sang ne dépasse pas dix jours, alors elle considèrera l’écoulement durant ces dix jours comme étant des menstrues.

- Lorsque l’écoulement excède les dix jours, alors, elle prendra en compte les jours d’écoulement habituel de ses menstrues comme sang de menstrues et le reste des jours comme étant des pseudo-règles.

En conséquence, la femme peut se considérer en état de menstrues jusqu’au dixième jours, puis si l’écoulement de sang continue le 11ème, 12ème …jour, elle devra se considérer en pseudo-règles à partir du jour qui dépasse les jours de ses menstrues habituelles, elle devra alors rattraper la prière depuis ce jour.

Par exemple : si les menstrues de la femme durent sept jours, elle devra rattraper ses prières à partir du huitième jour et si ses menstrues durent cinq jours, elle devra la rattraper dès le sixième jour, etc. Cependant, si la femme sait que l’écoulement va excéder dix jours, elle devra se considérer en pseudo-règles à partir du jour qui dépasse ses jours de menstrues.

e- Il se peut que la femme qui a ses menstrues régulières ait un saignement, une deuxième fois, avec les caractéristiques du sang des menstrues (rouge noirâtre, coule avec abondance, chaleur et brûlure), alors si l’intervalle entre la fin de ses dernières menstrues et le début de ce nouvel écoulement fait dix jours ou plus, alors, elle considèrera ce sang comme étant des menstrues. Sinon, si l’intervalle est mois de dix jours, alors, elle le considèrera comme étant des pseudo-règles, comme nous l’avons mentionné plus haut. Cependant, si le deuxième saignement ne présente pas les caractéristiques du sang des menstrues, alors elle les considèrera comme étant des pseudo-règles.

f- Il se peut que la femme enceinte et la femme qui allaite aient leurs menstrues, si le saignement rempli les conditions requises.

2- Les menstrues irrégulières :

Deux sortes de femmes sont considérées en menstrues irrégulières : celle qui a ses menstrues pour la première fois dans sa vie et celle qui a les menstrues perturbé en date, en nombre ou les deux  à la fois (en date et en nombre).

Articles concernant les menstrues irrégulières :

a- La femme qui a ses menstrues perturbées, si elle doute de la nature du sang ; s’agit-il du sang de menstrues ou bien des pseudo-règles, elle devra se référer aux caractéristiques du sang. Mais si elle est certaine de sa nature, elle devra agir selon sa conviction. Donc, si elle est certaine que c’est un écoulement de sang des menstrues, elle devra les considérés comme tels.

b- Si elle n’est pas certaine de sa nature, elle considèrera ce qui est «rouge noirâtre, coule avec abondance, chaleur et brûlure et dure au minimum trois jours et au maximum dix jours» comme étant des menstrues et ce qui est «jaune, froid, léger, sort sans gêne ni brûlure» comme étant des pseudo-règles.

c- En conséquence, si l’écoulement de sang ne dépasse pas dix jours, elle devra prendre en compte les caractéristiques des menstrues comme moyen pour trancher la question et de même pour les pseudo-règles. Par exemple : si elle a eu le sang du premier jour jusqu’au cinquième jour aux aspects des menstrues et du sixième jour au dixième jour aux traits des pseudo-règles, elle considèrera les premiers cinq jours comme étant des menstrues et les cinq jours suivants comme étant des pseudo-règles.

d- En revanche, si l’écoulement de sang dépasse dix jours, dure par exemple onze, douze, treize… jours, plusieurs cas se présentent :

- Lorsque les caractéristiques du sang sont différente, par exemple, pendant quelques jours le sang est foncé (comme le sang des menstrues) et les autres jours, est claire, alors elle considèrera ce qui est foncé comme étant des menstrues à condition qu’il dure au moins trois jours et ne dépasse pas dix jours, et ce qui est claire comme étant des pseudo-règles. Cependant, si ce qui est foncé dure moins de trois jours ou plus que dix jours, elle devra les considérer comme étant des pseudo-règles.

Et si la couleur du sang est foncé pendant sept jours, par exemple, puis pendant cinq jours est clair puis pendant sept jours est foncé, alors elle considèrera les sept premiers jours comme étant des menstrues et l’écoulement des douze jours suivants comme étant pseudo-règles, même lorsque la couleur du sang est foncé, puisque le saignement de la deuxième tranche de sept jours ne peut pas être une deuxième période menstrues car l’intervalle entre deux menstrues doit toujours être d’au moins de dix jours et l’intervalle selon l’exemple n’est que de cinq jours.

- Lorsque les caractéristiques du sang du onzième, douzième, treizième… jour sont similaires, la femme doit suivre les cas suivants :
Lorsque le sang présente les traits du sang de pseudo-règles (jaune, froid…) elle considèrera tout ce saignement comme étant des pseudo-règles ;
et lorsqu’il est aux caractéristiques des menstrues (rouge noirâtre, coule, brûlure…), le jugement sera alors différent entre «celle qui a ses menstrues pour la première fois» et «celle qui a ses menstrues depuis longtemps, mais qui sont perturbées», donc ;

«Celle qui a ses menstrues pour la première fois» doit se référer au nombre de jours des menstrues de ses proches (sa mère, ses sœurs, ses tantes paternelles et maternelles, ses cousines paternelles et maternelles et les femmes qui lui sont proches.) si leurs menstrues sont identiques, elle agira alors, en fonction de ces menstrues et considèrera ce qui est en plus comme étant des pseudo-règles.

En revanche, si les menstrues de ses proches ne sont pas identiques alors, le premier mois ; elle considèrera ses menstrues de six ou sept jours - et elle a le libre choix pour cela - puis elle se considèrera en état de pseudo-règles. Pour les mois à venir ; elle considèrera ses menstrues de trois jours, elle agira en appliquant la précaution jusqu’au sixième ou septième et considèrera le reste comme des pseudo-règles, puis continuera en fonction de cette dernière prescription (trois jours, puis la précaution) jusqu’à obtenir la stabilisation de ses menstrues.

Il est à noter, que la femme qui applique la précaution jusqu’au sixième ou septième jour, devra agir comme la femme en état de pseudo-règles accomplissant ses prières et autres obligations, et abandonnant les actes de la femme qui a ses menstrues. Alors, elle priera, elle jeûnera… mais elle n’entrera pas dans une mosquée et ne touchera pas l’écriture du Saint Coran.

e- «Celle qui a ses menstrues depuis longtemps mais s’en trouve perturbées» ; elle considèrera que ses menstrues sont toujours de six ou sept jours et que le reste sont des pseudo-règles et ne pourra pas appliquer la règle des menstrues de celles qui l’on pour la première fois ou se référer à ses proches. 3- Les cas d’oubli : Si la femme oubli la date et le nombre de jours de ses menstrues, la décision à prendre dépendra des cas suivants :

a- Lorsque l’écoulement de sang ne dépasse pas dix jours, elle considèrera le saignement qui présentera les caractéristiques des menstrues comme étant menstrues et celui présentant les caractéristiques des pseudo-règles comme étant pseudo-règles.

b- En revanche, lorsque l’écoulement de sang dépasse les dix jours, elle considèrera celui présentant les caractéristiques des menstrues comme étant des menstrues, à condition qu’il dure au moins trois jours et ne dépasse pas les dix jours, et considèrera celui présentant les caractéristiques de pseudo-règles comme étant des pseudo-règles. Donc, si ce qui est aux traits des menstrues et dur moins de trois jours, deux jours par exemple, la femme les considèrera comme étant des pseudo-règles, bien qu’ils présentent les caractéristiques des menstrues (rouge noirâtre, coule avec abondance, chaleur et brûlure…). Et s’il dure plus de dix jours, trois cas se présentent :

- La femme se souvient du nombre de jours de ses menstrues, mais a oublié la date de début, alors, elle considèrera les jours dont elle est sûre comme étant ses jours de menstrues et le reste comme étant des pseudo-règles, même si le sang est rouge noirâtre et aux caractéristiques des menstrues.

- La femme a seulement une probabilité que ses menstrues durent sept jours ou moins (cinq jours par exemple), alors, elle agira selon cette probabilité et elle considèrera donc, les cinq ou sept jours (dans l’exemple) comme étant ses menstrues et le reste comme étant des pseudo-règles.

- Cependant, si la probabilité que ses menstrues durent plus de sept jours (huit, neuf ou dix jours), alors, elle considèrera que ses menstrues sont de sept jours et elle appliquera la précaution, pour les jours qui sont au-delà des sept jours - en accomplissant les actes de la femme qui est en état de pseudo-règles et en abandonnant les actes de la femme qui a ses menstrues.

Par exemple : Si l’écoulement de sang dépasse dix jours pour s’arrêter au treizième jour et qu’elle ait la probabilité que ses menstrues soient de neuf jours, alors, elle se considèrera en état de menstrues pendant sept jours et appliquera la précaution jusqu’au neuvième jour.

E- Le Bain rituel :

Les menstrues sont considérées comme une impureté majeure, qui exige le Bain rituel. Donc, après que les jours de menstrues s’achèvent, la femme doit faire le Bain rituel avec l’intention de se purifier des menstrues, et cela afin de pouvoir accomplir la prière, le jeûne, le Tawaf et tout autre acte qui exige la purification.

Et si après avoir fait son Bain rituel, la femme trouve quelques petites gouttes de sang ou de petites tâches rougeâtres ou jaunâtres, alors, elle devra recommencer son Bain rituel, car elle n’était pas totalement pure lorsqu’elle a fait son Bain la première fois.

Ce Bain rituel dispense la femme de l’Ablution, donc, la femme n’aura pas à faire l’Ablution après avoir fait le Bain rituel pour accomplir la prière sauf si elle aura fait, pendant ou après le Bain, ce qui invalide l’Ablution, par exemple, avoir un gaz ou uriné.






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